lundi 20 janvier 2014

Les espoirs de l'imaginaire : Eric Nieudan

On reprend les bonnes vieilles habitudes. De nouveaux auteurs, de nouvelles interviews. On commence par le sympathique Eric Nieudan.


1 - Peux tu te présenter en quelques mots ?

Quadragénaire qui ne s'assume pas, exilé en Irlande, j'ai fait mes premières armes imaginaires en courant les donjons et les dragons. Trente ans plus tard, je joue touours et il m'arrive encore de concevoir des jeux. Mais l'essentiel de mon activité est l'écriture : BD (un peu), littérature de genre (pas mal) et trucs divers pour des clients variés (beaucoup). Je traduis aussi, et je blogue bilinguement sur quenouille.com.
 
2- Comment es tu venu à l'écriture ?

Par le jeu de rôles. En tant que pratiquant, j'aimais créer des histoires et des univers sans doute plus que les jouer. Puis je suis entré dans le milieu et je me suis trouvé à la tête de projets ambitieux dotés de nombreux collaborateurs. Le plaisir de l'écriture littéraire et la pression des deadlines ont fait leur oeuvre et m'ont transformé en forçat de l'imagination. Si la vocation s'est révélée tardivement, j'ai l'impression de l'avoir toujours eue comme compagne.
 
3- Ton roman Gaia, la planète du prince perdu est un hommage aux pulps. Souhaites tu poursuivre dans l'écriture pulp ?

Figure-toi que j'ai récidivé en 2013. Le Carnoplaste, éditeur de pulps s'il en est, sortira au printemps une histoire à cheval entre Dumas et Burroughs intitulée Le mousquetaire de Mars. Pour l'instant je n'ai pas d'autres projets dans cette veine, même si le pulp reste une influence dans beaucoup des choses que j'écris. 
 
4 - Quels sont tes projets littéraires ? 

Alors voyons : je termine de reprendre mon premier roman, écrit il y a plus de quatre ans et donc truffé de choses qui me font grincer des dents, pour le Grimoire / Mille Saisons. Ensuite, je dois retravailler deux textes de SF plus courts pour une collection numérique avant de me lancer dans la rédaction d'un livre de fantasy post-apocalyptique. Il y aura sans doute une ou deux nouvelles et quelques projets impromptus qui viendront bousculer 2014, mais ça c'est la vie aventureuse de mercenaire du clavier. 

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